Réunion du 9 juillet 2à12

Association des Apiculteurs de Lifou réunion du 9 juillet 2012 à 8h

Lieu : future miellerie collective à l'UCPA de Traput.

Personnes présentes : Mako, Patrick Q, un jeune de Wedrumel, Boula, Fizie, Kecin, Patrick L, Martial, Adèle, Trehle, Jean-Pierre, Ludovic.

Mako nous fait visiter le site, en expliquant la distribution des locaux retenue par rapport aux pièces existante, aux modifications possibles des murs, au bon déroulement technique (conseils du CPA) et sanitaire (conseils du SIVAP) des opérations d'extraction, conditionnement, traitement de la cire et des cadres.

Le traitement des cadres à la soude caustique se fera en extérieur.

La SODIL a accepté la mise en place de cette miellerie provisoire à partir du moment où les deux conditions suivantes soient bien respectées :

• pas de remise en cause de l'Agrément d'Hygiène de l'UCPA,

• en cas de délocalisation future de la miellerie, que les locaux soient rendus dans le même état qu'ils étaient initialement.

Le matériel peut se commander sous 2 mois.

La clim est à changer.

Le principal souci est le fonctionnement de la miellerie. Par exemple : quelle sera la destination de la cire ? Est-ce que ce sera compatible avec le bio ?

Jean-Pierre : au-début, c’est un projet de miellerie provisoire car nous sommes au début de la filière.

Il y a un blocage de la part de Daniel Houmbouy au sujet de l’achat du miel. En petite quantité, c’est OK, et c’est OK aussi pour la mise à disposition du personnel.

Martial a confiance dans le président de la PIL qui s’est engagé pour tout (y compris l’écoulement).

Il est prévu 10 maturateurs de 50 à 200 kg. Il n’y aura pas de mélange des récoltes (traçabilité exigée par Qapitro, du SIVAP) d’où un minimum à récolter de 4 hausses minimum.

Patrick Q propose que les apiculteurs fassent tout.

Martial propose d’aller visiter le GAPCE à Poindimié (marque Hoya) : c’est le même type d’outil.

Mako : Charlotte souhaiterait ses propres étiquettes : cela semble difficile.

Ludo demande s’il sera possible de faire du travail à façon. Réponse de Mako : peut-être d’ici 2-3 ans : au début, il n’y aura qu’une seule feuille de route.

Jean-Pierre : il y a beaucoup de débutants : la structure doit faire le maximum pour simplifier le travail.

Il faut faire différents scénarios à valider. Il faudra accepter de vendre le miel moins cher, du fait du travail à façon.

Mako précise que son chef Aaron est en train de calculer le coût de revient du kilo de miel. Sur le marché mondial, le miel se vend à… 300 F le kg !

Martial souhaite qu’un jour, le miel remplace le sucre à Lifou.

Jean-Pierre : Martial est l’interlocuteur de la PIL pour les apiculteurs. Mako participe aux débats en tant que conseiller, du fait de l’appui technique. Les discussions sont à finaliser avec la PIL avant le prochain budget (présenter les différents scénarii). Il faudrait un courrier à la PIL pour avertir de la relance de l’association, de la visite des locaux, et faire un point avec Stéphane.
En octobre : il y a le vote du budget. Le reliquat de la PIL est de 1,8 millions CFP pour le matériel.

Lors de la présentation aux élus avec Sylvia (AICA) et Aaron (CPA), il y avait dies documents d’organisation générale de la filière. Maintenant, il faut le fonctionnement en fonction de ce que souhaitent les apiculteurs, en accord avec la SODIL.

Il faut que le cheptel augmente pour faire tourner l’outil.

Le fonctionnement devrait tenir compte de la production bio et des impératifs sanitaires.

Prochaine réunion prévue pour aborder les différents fonctionnement possibles : lundi 16 chez Ludo.